Ces écritures spontanées ont été rédigées dans le cadre du cours Critique de théâtre (L2 – Arts du spectacle, Université de Nanterre).
Dans une salle obscure, la première chose que l’on repère, c’est l’écran, qui n’en est pas vraiment un. En réalité, il s’agit d’une toile blanche, perforée d’une multitude de trous, invisible de loin. Il faut s’en approcher pour les apercevoir. Soudain, les lumières s’éteignent. L’écran blanc prend vie : il devient couleurs. Mais la fin de la séance arrive bien trop vite, et le blanc règne de nouveau. Ce grand rectangle de plastique souple redevient lui. La magie a opérée, et quelques enfants cherchent à comprendre. Mais il n’y a rien à comprendre. Le blanc permet tout. Il a supporté des images et se repose désormais.