Ces écritures spontanées ont été rédigées dans le cadre du cours Critique de théâtre (L2 – Arts du spectacle, Université de Nanterre).
Une critique gagne à être écrite à chaud si ensuite une seconde est écrite à distance avec les souvenirs pour enfin confronter les deux critiques. Prendre des notes lors d’une représentation ne servirait qu’à louper des détails importants, ce qui nuirait à une bonne critique.
Après tout, cela dépend du critique. Il écrit quand il le sent. S’il préfère écrire à chaud, qu’il écrive à chaud. Mais s’il préfère écrire à froid, laissons-le écrire à froid. Du moment que l’auteur reste plus ou moins objectif.
Le moment de l’écriture est personnel. Une critique sous la contrainte n’est pas une bonne critique. Ecrivons quand nous sommes inspirés par l’œuvre que nous venons de voir sur scène !
De plus, une critique doit être mûrie, réfléchie, afin d’avoir ce caractère pertinent nécessaire dans la décision du lecteur. Cela rejoint la première idée : deux critiques pour n’en former plus qu’une.