La soprano Barbara Hendricks est en déplacement en Côté d’Ivoire. Ambassadrice de bonne volonté honoraire à vie pour l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), elle part à la rencontre de personnes apatrides, et d’enfants dans un orphelinat, à Aboisso. Elle rencontrera également les ministres du Gouvernement de Côte d’Ivoire, dont les efforts pour aider les apatrides sont soutenus par l’UNHCR. Ainsi, elle peut mettre en avant la campagne du HCR sur l’apatridie, qui sera lancée le 15 septembre 2014.
La Côte d’Ivoire n’a pas été choisie au hasard : 700 000 personnes dans le pays sont apatrides, c’est-à-dire sans nationalité ou citoyenneté. Il n’existe plus de lien juridique entre l’Etat et l’individu. Cela entraîne de nombreux problèmes au quotidien : faute de papiers en règle, les apatrides peuvent être privés d’accès aux soins de santé, à l’éducation, et à la liberté de circulation. Ils ne peuvent pas être propriétaires de terres ou travailler.
Les enfants ne sont pas épargnés : sans preuve de l’enregistrement de leur naissance, ils ne peuvent pas aller à l’école ou passer des examens d’État.
Créé en 1950, le Haut Commissariat aux Réfugiés, programme des Nations Unies, protège les réfugiés en Europe, puis dans le monde entier depuis 1967. Son objectif est de trouver des solutions durables à leurs problèmes, et de faire appliquer la Convention de Genève relative au statut des réfugiés (1951).