Pendant trois semaines, j’ai suivi une saisonnière à La Poste, une entreprise française majoritairement détenue par l’État (73,7%). Tri du courrier, distribution, horaires décalés, le bonheur ! (Je précise que je suis ironique, des fois que certains n’aient pas compris.) Derrière ce constat peu alléchant se cachent… des fous rires.
C’est que les clients sont des comiques ! Tenez, par exemple : l’un d’eux a envoyé un recommandé à un ami. Soyons honnêtes, ce n’est pas surprenant : ce type d’envoi offre des garanties importantes, selon la valeur pécuniaire du contenu. Et à tous les coups, la lettre est suivie tout au long de son acheminement d’un point A à un point B. Jusque là, rien d’anormal.
Sauf qu’un jour, ma postière d’un jour s’est tapé 8 étages à pieds (on ne l’y reprendra plus) pour une banale carte postale. Oui, vous avez bien lu, un bout de carton en provenance directe d’une station balnéaire de la French Riviera. J’étais pliée lorsqu’elle m’a narré cette histoire ! D’autant que l’excuse du mec (qui a ouvert l’enveloppe sous ses yeux) est complètement ouf : son pote voulait seulement que la carte ne se perde pas. Euh… Vous savez quand même que le courrier ne se perd pas si facilement, n’est-ce pas ? Sauf si vous faites une boulette en notant l’adresse. Mais là, le facteur n’y est pour rien. Et même avec un recommandé, la carte ne serait pas arrivée si elle avait été adressée au mauvais endroit.
Faites des économies la prochaine fois : utilisez un timbre vert ou gris !
Lily.