Une phrase m’a fait réagir la semaine dernière : aujourd’hui, les enfants ne savent plus rêver. Hein ? Mais comment est-ce possible ? Il semblerait qu’ils aient perdu leur insouciance, ces petits…
Au cours d’une conversation avec une amie, elle m’a affirmé ceci : l’imaginaire des enfants est au plus bas. Il y a une dizaine d’années, lorsqu’elle demandait aux bambins d’inventer la suite d’une histoire, la quasi-totalité se laissait embarquer dans des récits détaillés, peuplés de super héros, de créatures fantastiques. Ils vagabondaient dans leur monde imaginaire avec aisance. Par ailleurs, ils étaient capables de se poser, de lire, d’observer le monde autour d’eux, acceptaient l’ennui, jouaient dans leur chambre, créant des histoires à partir d’une poupée, d’un garage, d’un nuage à la forme bizarre. Aujourd’hui, ils en sont purement incapables. La courbe s’est inversée : la quasi-totalité des enfants n’imaginent plus rien. Ils ne rêvent plus, ne jouent plus, refusent l’ennui, n’observent plus l’environnement dans lequel ils vivent.
Pourquoi un tel changement en si peu de temps ? Cette situation est alarmante… J’aurais bien une idée sur le sujet : les écrans, introduits de plus en plus dans la vie des mômes (parfois même avant 2 ans) les sollicitent trop. Ils restent des heures devant la télévision, leur tablette ou le smartphone des parents. De cette manière, ils sont trop tôt confrontés à un monde qu’ils ne comprennent pas, fait de violences en tout genre. Dès lors qu’ils ont les yeux rivés sur ces fichus écrans, leur insouciance s’envole. Ils ne seront plus jamais des enfants dans leur tête…
Oubliez les écrans, donnez-leur des livres, faites-leur découvrir les richesses de la nature, apprenez-leur l’ennui. Laissez-les rêver !
Lily.
Lyse., thanks so much for the post.Really thank you! Keep writing.
Sans être un Peter Pan, il faut savoir garder une part de folie et d’insouciance parfois.