#BringBackOurGirls : Une campagne pour libérer les lycéennes


Le groupe islamique Boko Haram a enlevé 276 lycéennes nigériennes âgées de 12 à 17 ans, le 14 avril 2014, dans un lycée de Chibok, dans l’Etat nigérian de Borno. Seules 53 adolescentes sont parvenues à s’enfuir. Dans une vidéo de 58 minutes diffusée le 5 mai, le chef de Boko Haram Abubakar Shekau menace de “vendre” comme “esclaves” les lycéennes et de les “marier» de force, “au nom d’Allah”.

Depuis l’enlèvement, les familles des jeunes Nigérianes manifestent sans relâche. Elles poussent les autorités à se mobiliser d’avantage pour retrouver leurs filles. La mobilisation progresse dans le monde entier.Personnalités politiques, stars et anonymes s’indignent face à ce rapt massif.

Le hashtag #BringBackOurGirls (Ramenez nos filles) a été repris par des manifestants sur leurs t-shirt, devant l’ambassade du Nigéria à Washington (DC). Sur Twitter, il a été mentionné plus d’un million de fois en une semaine. Michelle Obama, première dame des États-Unis, se mobilise et pose dans la salle de réception diplomatique au rez-de-chaussée de la Maison-Blanche.

Amnesty International est mobilisé depuis le début de la campagne. La fondation présidée par Malala Yousafzai, jeune Pakistanaise qui milite en faveur de l’éducation des filles, a également apporté son soutien.

De plus, les pétitions sur Internet de multiplient. Chacune demande la libération des lycéennes. L’un d’elles, sur le site Change.org, a récolté près de 430000 signatures. Celle publiée sur le site de la Maison-Blanche affiche 20000 signatures au compteur.

Cette forte mobilisation incite les États à agir. Les États-Unis et la France ont annoncé le déploiement d’expert pour venir en aide aux autorités nigérianes. Quant à la police du pays, elle est montrée du doigt pour son manque de réactivité face à la prise d’otages. D’autant que dimanche 4 mai, dans la soirée, huit autre adolescentes de 12 à 15 ans ont été enlevées dans l’État de Borno.

Si vous aussi vous voulez vous mobiliser cliquez ICI !

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