Après deux semaines de sujets tristes, revenons à quelque chose de plus gai ! Les Season Finale, par exemple.
En ce moment, les Season Finale se multiplient, puisque les grandes vacances approchent à une vitesse folle. Les têtes dépitées, aussi. Il faut dire que nos amis les scénaristes sont particulièrement inspirés quand il s’agit de clôturer une saison. Très inspirés également pour nous faire rager en découvrant le cliffhanger. Ces petits sadiques.
Pendant toute une saison, les auteurs et les directeurs de collection nous concoctent des intrigues prenantes, nous font miroiter un futur de dingue pour les héros que nous suivons. Bien sûr, tout fan de séries qui se respecte tombe dans le panneau en deux secondes douze. Sinon, ce ne serait pas drôle. Durant 22 épisodes en moyenne (de 10 à 25, selon les séries), nous suivons donc les aventures de nos personnages fétiches, leurs joies, leurs peines, leurs espoirs, rêvant d’une évolution plutôt qu’une autre.
Puis arrive le fatidique Season Finale. Celui qui signe la pause estivale. Celui qui vous dit en riant sarcastiquement “rendez-vous en septembre”. À ce moment-là, vous imaginez tout. Ou presque : les scénaristes ont toujours une meilleure idée que la vôtre afin de vous faire languir tout l’été ! Bizarrement, le dernier épisode semble être plus court que les autres. Mais il est aussi le plus difficile à regarder. Personne n’a envie de savoir ce qui se passera ! On le sait tous, ça finira mal. Avant chaque Season Finale, je me dis la même chose, et je ne suis pas la seule : “mais qu’est-ce que les auteurs vont encore aller chercher pour cette fin de saison ?” Eh bien la réponse est simple : le PIRE, d’un point de vue de spectateur. Le pire, dans le sens où le scénariste ne finira pas l’action commencée. Ou alors, il pond une fin pourrie, qui agace. En tout cas, il ne donnera jamais de réponses aux questions qu’il aura suscitées. Au contraire, il laissera l’histoire en suspens, au moment où on s’y attend le moins. Résultat, on fait des plans sur la comète en attendant les reprises. Nous torturons notre cerveau. Je suis sûre que les monteurs cachent une image subliminale entre les dernières images et le générique de fin avec la tête du scénariste qui tire la langue. Je le vois rire à des kilomètres !
Bref, l’attente a déjà commencé pour certains, alors courage ! Et bonne chance à tous ceux qui passent des examens cette année.
Lily.