L’Institut Curie, dont l’ensemble hospitalier est un centre de référence pour les cancers pédiatriques, prend en charge 260 nouveaux patients environ chaque année. Près de 2500 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués tous les ans chez les enfants (1700) et les adolescents (700). Malgré les progrès conséquents des 30 dernières années, le cancer reste la 2e cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents.
Avec l’atelier d’arts plastiques, l’Institut Curie offre un accès à la culture, à l’art et à la création aux jeunes patients : télévision, Internet, interventions culturelles… Ces activités permettent de créer un cadre de vie le plus “normal” possible dans le milieu hospitalier.
Grâce au soutien de l’Association des parents et amis d’enfants soignés à l’Institut Curie (APAESIC), de la Fondation GDF SUEZ et de la Fondation Roi Baudoin, l’atelier d’arts plastiques accueille une centaine d’enfants, adolescents et jeunes adultes par an, à raison de cinq par atelier en moyenne. Cet atelier permet une valorisation de l’image de soi, le maintien du projet de vie, la création du lien social en s’ouvrant aux autres par le biais de projets collectifs, sans oublier la réappropriation de la dimension de plaisir : plaisir de la création et de la liberté dans la création.
Cette année, les jeunes patients avaient des supports créatifs originaux : les blouses blanches du personnel soignant. Des prototypes de blouses sur papier ont été réalisés par les jeunes patients à partir de poèmes japonais constitués de 3 vers (les célèbres “haïkus”). Un défilé de mode et une exposition auront lieu le samedi 13 septembre 2014, de 14h à 17h, au Centre Georges Pompidou (Paris 4e) pour présenter les créations réalisées lors de ces ateliers d’arts plastiques.
L’institut Curie est né de la volonté de Marie Curie et de l’importance de la lutte contre le cancer. Fondé en 1909, l’Institut du Radium, le laboratoire de Marie Curie, constitue le berceau de la radiothérapie. Aujourd’hui, l’esprit de l’Institut Curie, fondation privée reconnue d’utilité publique, reste fidèle à l’idée de cette scientifique doublement récompensée par un prix Nobel : faciliter le lien entre les chercheurs des laboratoires et les médecins, pour que les progrès de la science bénéficient plus rapidement aux patients.
